Conduire une ambulance, prendre en charge des personnes nécessitant des soins urgents, travailler dans le secteur hospitalier ou en entreprise sont autant de raisons qui poussent de nombreux candidats à devenir ambulancier. C’est un métier qui a le vent en poupe mais voici les 3 conseils à suivre pour parvenir à l’exercer.
Intégrer un centre de formation d’ambulancier
Tout d’abord, rappelons que la seule manière d’exercer la profession d’ambulancier est de posséder le DEA : le Diplôme d’État d’Ambulancier. Pour l’obtenir, il vous faudra suivre la formation ambulancier dispensée par un centre public ou privé agréé par l’État. Ensuite, vous pourrez être embauché par un hôpital public, une clinique ou une entreprise privée de transport sanitaire.
Sachez que le coût de la formation peut s’élever jusqu’à 5 000 €. C’est pourquoi il est judicieux de se rapprocher de votre région, de votre département, de Pôle Emploi si vous êtes demandeur d’emploi, ou d’utiliser votre CPF si vous êtes salarié, car vous pourrez ainsi peut-être décrocher un financement qui couvrira tout ou partie de cette somme.
La formation dure environ 5 mois. Il s’agit d’un véritable cursus, avec 455 heures de formation théorique et 175 heures de pratique en stage. Mais avant de vous lancer, vérifiez que vous répondez bien aux critères indispensables pour le suivre : être à jour dans ses vaccins (certificat médical), avoir une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance (examen médical), mais surtout, avoir le permis de conduire B depuis au moins trois ans.
Préparer sérieusement le concours d’entrée
Se présenter au concours d’entrée aux école d’ambulanciers c’est bien, le réussir c’est mieux ! Pour cela, rien de mieux que de se préparer aux épreuves. Deux écrits, un en français et l’autre en arithmétique, ainsi qu’un oral composent la sélection. Les écrits constituent les épreuves d’admissibilité qui vous donneront accès à l’oral qui constituera, elle, l’épreuve d’admission. Les candidats sont nombreux, les places limitées, il s’agit donc d’une véritable sélection.
Pour être sélectionné, le meilleur conseil est probablement celui de suivre une formation de préparation au concours ambulancier. Cette dernière vous enseignera spécifiquement les connaissances nécessaires pour passer les épreuves de français et de mathématiques et vous donnera les clés pour réussir votre entretien grâce à un enseignement des informations importantes de la thématique sanitaire et sociale sur lesquelles vous serez interrogé. Vous serez ainsi formé mais également entrainé, au travers de concours blancs pour les écrits, et d’entretiens oraux blancs pour l’oral.
Effectuer un stage ou acquérir une première expérience
Pour terminer, acquérir une première expérience au métier d’ambulancier, à travers un stage, relève d’un double intérêt. Premièrement, afin de vérifier que le métier répond bien à vos attentes, que les conditions, autant avec leurs avantages que leurs inconvénients, vous plaisent. Une expérience dans le secteur médico-social serait déjà une première étape.
Vous y découvrirez la réalité du métier : la conduite du véhicule sanitaire, bien évidemment, mais aussi le fait de savoir agir dans l’urgence, de rassurer le patient et ses proches, de communiquer le dossier avec l’équipe médicale, la dureté de certaines situations. Mais également le rythme, les jours de travail en week-end ou enfin les horaires de nuit. Le conducteur d’ambulance doit être au top de sa forme.
Entre s’imaginer ambulancier et exercer le métier au jour le jour, il peut y avoir des différences ! Autant se rendre compte que la profession ne convient pas avant de se lancer dans le concours et la carrière. Ce serait un moindre mal.
Secondement, cette expérience se révélera précieuse en vue de l’épreuve orale d’admissibilité au concours d’entrée des écoles d’ ambulanciers. Votre motivation, vos connaissances et votre expérience seront d’autant plus faciles à démontrer.