Les échecs sont considérés comme le roi des jeux. Particulièrement appréciés pour travailler la mémoire, le calcul et la représentation dans l’espace, il s’agit également d’un sport puisque des compétitions sont organisées pour permettre l’affrontement de joueurs, de l’amateur au Grand Maître. Apprendre les échecs est assez facile en pratique ; Les déplacement des pièces (Roi, Dame, Fou, Cavalier, Tour et pions) s’apprend en réalité en quelques heures et tout joueur débutant peut rapidement comprendre des premiers mouvements pour mater un roi adverse. Si vous souhaitez mieux comprendre comment fonctionne un échiquier, il existe de nombreux tutoriels sur Internet, en vidéo ou par le biais d’articles comme sur Ouille.info.
Apprendre les ouvertures aux échecs
Cela dit, si le temps d’apprentissage des règles est relativement rapide, une vie ne suffit pas à comprendre réellement en profondeur le jeu. Certes les Grands Maîtres maîtrisent incroyablement plus les fondamentaux du jeu et ses petits aspects mais ce qui fait leur grande force est également de travailler de manière incessante certains temps du jeu à l’instar des ouvertures. Une ouverture est classifiée en fonction des premiers coups opérés par les joueurs. Il existe de grandes modes le plus souvent inspirées par celles tentées par les meilleurs joueurs du Monde. Bobby Fischer adorait jouer la sicilienne, Gary Kasparov était un adepte de l’Est-Indienne, Karpov était un monstre lorsqu’il jouait la Caro-Kann ou encore l’ouverture anglaise. Nombre d’entre eux ont contribué ainsi à populariser le jeu auprès des amateurs à partir de leur style de jeu et l’apport théorique sur les ouvertures.
Pour bien débuter, le conseil le plus choisi dans les clubs d’échecs est de partir sur des ouvertures facilement assimilables ; C’est notamment le cas de la partie italienne qui commence par 1. E4 – e5. Avec ce type d’ouverture par le pion du roi, il assez aisé de comprendre l’intérêt d’un développement assez rapide de ce que l’on appelle les pièces mineures : Le fou et le cavalier. Evidemment, même dans la partie italienne, il y a de nombreuses configurations de jeu possibles. Le fait de retenir les cinq ou six premiers coups ne suffit pas à appréhender toutes les variantes possibles. Comme pour le poker, l’apprentissage des ouvertures aux échecs est avant tout une question de probabilité. Les efforts d’apprentissage sont d’ailleurs relativement similaires.
Travailler les finales aux échecs
SI, théoriquement, il n’est pas possible de mater avec seulement deux cavaliers sur l’échiquier, il faut pouvoir le comprendre. Au-delà du déplacement des pièces, la gagne entre deux joueurs de niveaux similaires se résout le plus souvent dans les finales, lorsqu’il n’y a presque plus de pièces sur l’échiquier. Pour apprendre à jouer aux échecs, il est donc intéressant de travailler des thèmes de finales pour pouvoir être plus efficace. Si une grande partie de la réussite dépend du calcul, il faut avoir ici également les bons réflexes. On n’exploite pas, en effet, les positions de la même manière alors même que l’ouverture jouée initialement commence par un pion du roi, un pion de la dame, etc. Les milieux de partie sont également un point à traiter, ce que nous voyons ci-après.
Se perfectionner sur des positions de milieu de partie aux échecs
Le milieu de partie est largement considéré par les bons joueurs d’échecs comme le moment où la stratégie est déterminante. C’est la raison pour laquelle, nous vous conseillons de travailler ce point afin de vous donner des finales plus aisées ensuite. En milieu de partie, il convient de trouver des combinaisons afin de contraindre le plus possible son adversaire à faire faute. Certains joueurs ont particulièrement contribué à la compréhension, par des ouvrages d’apprentissage, de ces milieux de partie. On pense notamment ici à Aaron Nimzowitsch et son fameux ouvrage : « Mon système ». On peut évoquer aussi l’ouvrage de Siegbert Tarrasch que l’on retrouvera facilement dans les bibliothèques de clubs : « Traité pratique du jeu d’échecs » ou encore « L’amateur devient maître » de Max Euwe. Nous vous conseillons également le recueil d’un champion du Monde, malheureux contre Fischer dans le « Match du Siècle » : Les 100 plus belles parties de Boris Spassky.